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L’Europe est-elle le vainqueur de la crise ?
18/10/2008 08:46
Débat entre NDA et Daniel Garrigue, Député UMP membre de la Délégation de l’Assemblée nationale pour l’Union européenne.
L’Europe est-elle le grand vainqueur de cette crise ?
Raphaëlle Duchemin
14 octobre 2008
Hier, à la suite de l’annonce dimanche d’un accord des pays européens sur un plan de sauvetage des banques, on a assisté à un rebond historique des Bourses. La stratégie européenne a donc fonctionné là où les États-Unis avaient échoué le mois dernier. En effet, le plan Paulson mis en place par l’administration Bush n’avait pas eu l’effet escompté sur les marchés.
Pourquoi a-t-il fallu attendre que les Européens se mettent d’accord pour que la situation se rétablisse ? Qu’est-ce que cela signifie ?
Raphaëlle Duchemin reçoit
Daniel Garrigue, député UMP et vice-président de la délégation de l’Assemblée pour l’Union Européenne
Nicolas Dupont-Aignan, député et leader en 2005 du NON au référendum sur la Constitution Européenne.
Pour écouter les réactions de Nicolas Dupont Aignan,
http://www.france-info.com/spip.php?article198398
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Sommet de Québec : DLR déplore vivement la rebuffade infligée à la Francophonie par le président de la République
17/10/2008 09:05
Le 16 octobre 2008
COMMUNIQUE DE PRESSE
Mister President : le sommet de la francophonie se tient à Québec,
pas à Washington !
Première historique depuis sa création il y a plus de 20 ans par François Mitterrand, un sommet de la Francophonie sera clôturé dimanche prochain, à Québec, en l’absence du président de la République française.
La décision de Nicolas SARKOZY choque d’autant plus que le prétexte désormais invoqué est une rencontre décidée en dernière minute avec… Georges BUSH ! On peut comprendre dans la crise actuelle l’importance de cette rencontre. Mais elle pourrait très bien avoir lieu sans remettre en cause la participation du président de la République à l’intégralité du sommet de Québec.
Nicolas SARKOZY aime-t-il la Francophonie et la langue française ? Mesure-t-il seulement l’intérêt qu’elles représentent pour notre pays et les obligations qu’elles lui imposent en tant que chef d’Etat français ? Comment demander aux 54 chefs d’Etats des pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie de s’impliquer si leur homologue français s’exonère lui-même de ce devoir ?
On doit hélas d’autant plus poser ces questions que ce sommet, lourd de symboles, apparaît aux yeux des multiples acteurs du mouvement francophone comme une épreuve de vérité pour un président à la réputation très pro-américaine. En effet, le sommet de Québec :
est le premier du genre pour Nicolas SARKOZY,
est la première rencontre internationale de cette importance avec des chefs d’Etat de pays en voie de développement (notamment africains) depuis le déclenchement de la crise financière mondiale,
a pour objet lors de ses travaux du dimanche matin la langue française elle-même,
se tient l’année du 400ème anniversaire de la fondation de l’Amérique française par Samuel de Champlain,
s’inscrit dans un contexte brouillé des relations franco-québécoises, le président SARKOZY ayant déclaré en mai dernier vouloir remettre en cause, au profit du gouvernement d’Ottawa, la doctrine de « non-ingérence et non-indifférence » instaurée avec fracas par le général de Gaulle en 1967.
Après l’annonce de la réincorporation de la France dans le commandement militaire intégré de l’OTAN et le suivisme gratuit à l’égard des Etats-Unis dans la guerre en Afghanistan, cette rebuffade infligée à la Francophonie ne pourra qu’inquiéter tous les amis de la France, dans et hors de ses frontières.
Nicolas DUPONT-AIGNAN
Député de l’Essonne
Président du parti gaulliste
Debout la République
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La Marseillaise
16/10/2008 09:15
Je me devais de réagir quand aux évènement qui se sont déroulés lors du match de football France - Tunisie et surtout aux réactions nationales et locales qui en ont découlé. En tant que Français je ne puis accepter que l'on manque de respect aux symboles de la Nation que sont le drapeau, les armoiries et l'Hymne, c'est pourquoi à titre personnel, mais aussi au nom de mon parti, je condamne de tels agissements, qui, je le rappelle, sont passibles de poursuites. Toutefois, je voudrai éviter l'amalgame entre une bande de petits "merdeux", fumistes, ignards et arrogants, avec la population française d'origine maghrébine qui a toujours respecté les lois de notre République, une population parfaitement intégrée à la société française, des gens nobles, industrieux qui sont une richesse suplémentaire pour la France.
Les réactions qui suivirent me laissent perplexes. Le FN, auquels ces jeunes crétins ont apporté de l'eau dans son moulin, a logiquement exploité l'affaire, rien à dire puisqu'il est dans son rôle d'épouvantail de la politique française avec la bénédiction de l'UMP et du PS. Le PS justement, fidèle à lui même, il nous l'a encore joué "je condamne mais je condamne pas" et le PC en essayant de trouver les causes de ces agissements en tire de mauvaises conclusions. Mais la palme de l'hypocrisie et de la bêtise revient à l'UMP. Hypocrisie, parce qu'il feint d'ignorer que ces "jeunes à problèmes" qui pullulent dans notre Pays, sont le fruit d'une politique laxiste de Sarkozy et consort (le PS est également à ajouter parmis les responsables). Bêtise par la solution radicale qu'ils ont pondu en 24 heures : suppression des matchs en cas d'incidents de ce genre... Où va t'on trouver le nombre nécessaire d'agents de police pour s'assurer que l'évacuation du Stade de France se fasse dans les meilleures conditions ? Quid de la sécurité à St Denis et ailleurs lorsqu'on aura laché un horde de supporters mécontents dans les rues ? Enfin, en alignant la France dans l'OTAN, en envoyant des soldats français dans une guerre qui n'est pas une guerre décidé par la France, en supprimant ce qui faisait jadis le liant de notre Pays, à savoir le service national, en diminuant enfin les crédits alloués à l'éducation nationale pour permettre la réussite sociale de nos jeunes, en supprimant les services publics indispensables à l'épanouissement de la Nation (EDF, PTT, ...), l'UMP n'a t'il pas, lui aussi, manqué de respect envers la France ?
PW
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Sauver les banques c'est bien, sauver l'emploi et le pouvoir d'achat c'est mieux !
15/10/2008 09:40
Par Nicolas Dupont-Aignan, mardi 14 octobre 2008
En se réunissant dimanche, les dirigeants de la zone euro ont enfin adressé un message fort au marché financier. De manière assez habile, ils ont présenté leur plan comme une grande victoire de l’Europe.
Il s’agit plus exactement de la victoire de la coopération entre les Etats Nations, dans la lignée des succès d’Airbus et d’Ariane. Preuve, s’il en était besoin, que lorsque l’essentiel est en jeu, les Etats redeviennent maîtres du jeu et font fi des chimères de l’Europe supranationale.
La Banque Centrale européenne et la Commission ont d’ailleurs été désavouées de fait sur la gestion des déficits. Pour autant, ces deux institutions, dont la responsabilité dans la crise financière et économique est immense, n’ont pas dit leur dernier mot. Elles font le gros dos mais n’ont rien abandonné de leurs idées fausses. Ne nous racontons pas d’histoires : tous leurs dogmes (monétaire, concurrentiel, libre échangiste,…), que Nicolas Sarkozy avait d’ailleurs étrillés lors de son discours de Toulon, ont en réalité été mis au congélateur et en ressortiront à la première occasion.
C’est bien là toute l’ambigüité de ce plan de sauvetage. On aide de manière considérable les banques, mais où sont les contreparties ? Rien sur les paradis fiscaux, rien sur les hedge funds, peu sur l’encadrement des rémunérations, presque rien sur la régulation effective des mécanismes de l’économie-casino !
Et pourtant, le Parlement européen a voté à la quasi unanimité une réglementation stricte de ces fonds réglementés. La Commission de Bruxelles, la refusant de toutes ses forces par pure idéologie, a fait capoter ce projet.
Cette faiblesse morale (cette complaisance ?) des dirigeants européens à l’égard du système est avant tout une faute économique car, comme l’a dit très bien Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie, « une transfusion sanguine ne sert à rien si on ne guérit pas l’hémorragie interne ».
Plus grave encore, les dirigeants européens prennent les citoyens pour des imbéciles. Comment peuvent-ils décemment nous expliquer que leur plan d’action ne coûtera rien aux contribuables ? Et comment osent-ils refuser tout plan de relance pour l’économie réelle ?
En vérité, ils sont capables d’investir des dizaines de milliards d’euros pour sauver le système bancaire sans vraiment le réformer, mais rechignent toujours autant à dégager un milliard pour la protection de l’environnement, la santé ou l’industrie. Ce raisonnement est intenable. Il ne fera qu’alimenter la colère des peuples, leur sentiment d’injustice et surtout n’empêchera pas la récession.
C’est pourquoi je persiste à penser que ce plan de sauvetage, s’il est nécessaire pour éviter un effondrement bancaire qui serait catastrophique pour tous, doit s’accompagner d’une part de la moralisation du système, et d’autre part de la relance de l’économie réelle.
La « relance » à laquelle je songe est de deux ordres : conjoncturelle, pour rendre tout de suite du tonus aux économies du vieux continent, un peu comme on donne des vitamines et du glucose à un grand malade pour lui donner un coup de fouet. Mais aussi, et surtout, structurelle : il nous faut inventer un nouveau keynésianisme européen, un nouveau système économique où la demande équilibre l’offre, où les montagnes d’argent fictif de l’économie-casino, amassées sur le dos des peuples, cèdent la place à un développement durable, fondé sur des taux de rentabilité raisonnable, la juste rémunération des salariés, des investissements de long terme, l’intervention étatique permanente pour tenir la dragée haute au marché, la permanence des services publics, etc.
Cela impliquerait un bouleversement profond de la construction européenne actuelle. Mais les dirigeants européens si prompts à se réunir pour sauver la mise des banquiers, seront-ils capables d’imposer à la Banque Centrale européenne et à la Commission une révision radicale de leurs politiques ? Telle est la question centrale des prochains mois.
Changer le statut de la Banque centrale européenne pour y introduire un objectif de croissance économique, lancer un programme de grands travaux financé par la Banque européenne d’investissement (celui annoncé, d’un montant de 30 milliards d’euros, sera insuffisant), rétablir la préférence communautaire pour sauver nos emplois, investir dans la science et l’industrie pour préparer la compétition mondiale du XXIème siècle,… voilà les enjeux clés.
Car la crise financière, ne l’oublions jamais, n’est que la partie émergée de l’iceberg d’une mondialisation inhumaine que nous avons tous le devoir, plus que jamais, de maîtriser.
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Crise : assez d’hypocrisie !
14/10/2008 14:20
Marianne, édition du 11 octobre 2008
Le bal des hypocrites
Pour éteindre l’incendie de la crise financière il est nécessaire d’intervenir massivement. Pour autant, on ne peut s’empêcher d’éprouver de la gêne, pour ne pas dire un profond sentiment de révolte, à l’idée que les centaines de milliards d’euros déversés dans le système puissent simplement servir à le requinquer pour qu’il reproduise de plus belle les mêmes abus.
Cela reviendrait tout simplement à remettre de l’essence dans une voiture qui n’a pas de freins. A-t-on vraiment envie de récompenser les spéculateurs et les dirigeants bancaires défaillants, eux qui pendant plusieurs décennies ont justifié le pressurage des salariés et des consommateurs, au nom de la sacro-sainte création de valeur ?
Mettons fin à cette hypocrisie générale. Si l’on veut vraiment sauver l’économie mondiale, il faut d’une part la moraliser et d’autre part la relancer.
En dépit des beaux discours, on en est très loin !
Pour vraiment moraliser et donc réguler la sphère financière, il faudrait tout d’abord que le pouvoir politique reprenne le pouvoir sur le monde économique et financier. Le G4 s’est réuni à Paris mais ni Nicolas Sarkozy ni Angela Merkel n’ont, par exemple, désavoué le Commissaire Mc Creevy qui s’est opposé il y a à peine deux semaines au vote quasi unanime du Parlement européen en faveur de l’encadrement des hedge funds ! De même, on aide des banques qui continuent d’opérer à partir des paradis fiscaux !
Enfin pour se disculper de leur inaction, les dirigeants nationaux se retranchent derrière la nécessaire coopération européenne. Celle-ci étant quasi impossible, les vrais responsables peuvent dormir tranquille !
Or, il est faux de dire que rien ne peut être fait au niveau national ! Le 9 septembre dernier, le Parlement néerlandais a le premier voté une loi taxant fortement les excès de rémunération des dirigeants d’entreprises. En France pourtant, les traders continuent depuis plusieurs années de bénéficier d’un régime de faveur pour leurs primes exceptionnelles ! Pire, pour financer le RSA, le gouvernement a préféré taxer l’épargne des Français plutôt que d’aligner sur le régime général de l’impôt sur le revenu, les plus-values de ceux qui exercent leurs stock-options. Enfin quant à la loi sur les parachutes dorés on attend… les propositions du MEDEF !!
La même passivité l’emporte face à la récession qui s’amplifie. Il ne sert à rien de déverser des milliards d’aides aux banques si la relance de l’économie ne permet pas aux entreprises d’investir et de produire et aux particuliers de consommer. Souvenons-nous de la leçon de Keynes : il faut un équilibre raisonnable et dynamique entre l’offre et la demande sans quoi le système capitaliste court à sa perte faute de consommateurs solvables. La crise d’aujourd’hui due à un excès d’endettement pour cause d’insuffisance de salaires vient confirmer cette loi de manière éclatante.
C’est pourquoi aucune relance ne sera efficace sans revoir le cadre économique mondial. La mondialisation-clochardisation qui éreinte les économies développées et qui déséquilibrent les pays émergents depuis une quinzaine d’années doit être remise en cause. Au libre-échange sauvage qui nivèle tout par le bas, il faut enfin préférer la mise en place de zones régionales de libre échange, commerçant raisonnablement les unes avec les autres et pratiquant en interne de vigoureuses politiques de développement économique. Cela implique donc le bouleversement radical d’une construction européenne dogmatique, pour enfin garantir une monnaie utile à la croissance et des règles de marché favorables à l’innovation, à la hausse des salaires et aux PME.
Or, là aussi les dirigeants européens font semblant d’agir. Contrairement à ce qui est répété sur toutes les télévisions en Europe, le ralentissement économique a précédé la crise financière. Avec un euro surévalué qui entraîne des délocalisations massives, des taux d’intérêt trop élevés, l’absence de préférence communautaire et l’interdiction d’une vraie politique industrielle, comment notre continent pourrait-il s’en sortir dans la mondialisation sauvage d’aujourd’hui ? Réforme du statut de la Banque centrale européenne et programme de grands travaux par la Banque européenne d’investissement, on connait pourtant les solutions. Le Président Sarkozy pourra-t-il longtemps préconiser une politique et se coucher devant ses partenaires, notamment allemands, pour subir celle qu’il ne cesse de dénoncer ?
C’est pourquoi, sans attendre nos partenaires, la France peut et doit prendre des mesures propres pour atténuer le choc de la crise. La création d’un fond de garantie pour les PME, le remplacement du dispositif sur les heures supplémentaires (qui se concentre sur les emplois existants) par la suppression de charges sur les nouveaux emplois des PME (potentiellement très créatrices d’emplois), ou encore l’adossement de certains prêts aux particuliers à la Caisses des dépôts et consignations,… comme le fait la CDC allemande pour soutenir les investissements écologiques des particuliers. Trois mesures simples, parmi d’autres, qui pourraient limiter les dégâts.
En définitive aujourd’hui les chefs d’Etat sont au pied du mur. Comme dans toutes les crises majeures, ils ne peuvent plus faire semblant, mentir aux peuples et se mentir à eux-mêmes. La loi implacable et dramatique de l’Histoire les oblige à agir sauf à se faire emporter par une vague de troubles sociaux et politiques !
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du parti gaulliste Debout la République
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